Collégiale Saint Denis

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La Collégiale Saint Denis fût érigée au XIème siècle. Elle était alors perçue comme un symbole de civilisation et de paix. Si elle n’a pas l’ampleur des Abbayes telles que Fontevrault ou encore d’Asnières, la Collégiale témoigne du savoir faire de son maître d’œuvre.

On attribue la fondation de l’Eglise Saint Denis à Dagobert, d’après un écrit signé par le Chancelier du roi en 636.

Elle fut dédiée en 1040 par l’évêque Hubert. En 1063 y fut établi un chapitre de quatre chanoines (puis de six chanoines) pour la desservir.

 

En 1791, un décret du 12 juillet créa à Saint Denis une cure, réunissant les paroisses de La Chapelle et de Soulanger. Les Paroissiens protestèrent devant les frais qu’il fallait envisager pour rendre possible le culte dans une église délabrée.

Un décret du 30 mai 1806 supprima la paroisse de Saint Denis et l’église fut attribuée à la fabrique de Saint Pierre avec autorisation de l’aliéner et de la désaffecter pour le culte.

La fabrique de Saint Pierre qui, depuis toujours entretenait avec Saint Denis une rivalité sérieuse, décida de démolir l’église, de vendre les matériaux, et morceler et aliéner toutes dépendances en particulier les logements et les jardins des chanoines. En 1811, le massacre de l’édifice commença. Une partie des pierres servit à la restauration du collège, d’autre à la construction des maisons voisines.

L’ancienne et vénérable collégiale Saint Denis, transformée en carrière de pierres allait rapidement disparaître, quand la municipalité de Doué, émue par la destruction d’une curiosité locale en fit l’acquisition et fit classer l’édifice Monument Historique.